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ARC Pharaonique

Professeur : Juan Camelo , Amaël Bougard, Fabien Bourdier 
Spécialité du cours : Développement d’environnement à partir d’une matrice virtuelle 

Type de cours : Atelier de recherche et création (ARC)
Cours optionnel
Option : Art et Design
Mention : toutes
Semestres : 5 à 9
Heures de cours : 4 par semaine
Planning : mardi de 14 h à 18 h
Nombre d'ECTS : 2

Objectifs

L’objectif de cet Arc est de tirer profit des outils d’immersion aussi bien visuelle que sonore et de représentations numériques pour inciter à projeter et à imaginer des espaces utopiques à grande échelle, et ce à l’encontre d’une imagerie dystopique dominante dans les médias et dans les fictions grand public. Les questions écologiques, des ressources et de la gestion territoriale large, au cœur d’une esthétique pessimiste ambiante, sont à relancer dans le sens d’hypothétiques grands travaux monumentaux et re-fondateurs de notre rapport avec l’environnement. La fiction et l’anticipation contre tout fatalisme.   

Contenu

Les étudiants sont invités à imaginer des infrastructures titanesques, à la hauteur de défis tels que le nettoyage des mers, la réoxygénation de l’atmosphère, le filtrage massif de CO2, la végétalisation des continents, mais aussi la capture de formes durables d’énergie ou la gestion d’équipements massifs à venir. Il s’agit de plonger dans un paysage paradoxal qu’il aurait fallu entièrement artificialiser pour (nous) sauver. Des exemples artistiques, littéraires et théoriques seront présents pour nourrir une réflexion aujourd’hui controversée.

Méthode

Les étudiants sont invités à se projeter sur le mode de la science-fiction ou de l’anticipation. Une base narrative et une structure schématique de « terra(re)formation » serait donc le préalable au travail d’architecture virtuelle et/ou de ses développements sur d’autres supports. Un grand accrochage collectif est prévu pour les second semestre.

Savoir-faire/attendus

Être capable de produire des images visuelles et sonores à partir d’une base narrative d’ambition à large échelle, puis un environnement sensible qui en témoigne. 

Evaluation

L’environnement final, visuel et/ou sonore, ses rapports avec sa base narrative, seront jugés par leur puissance d’immersion, ainsi que leur créativité même très fictionnelle face aux défis écologiques et de gestion.  On demandera un film court qui reconstitue une traversée de l’environnement.

Bibliographie