Professeur·es : Angeline Ostinelli, Régine Kolle, Gildas Guihaire
Spécialité du cours : Pratiques picturales, éditoriales et curatoriales

Type de cours : Grand Atelier
Cours obligatoire (une fois inscrit·e) 
Option : Art
Années : 2è, 3è
Semestres : 1 et 2
Heures de cours : 4 heures/jour
Planning : mardi, mercredi, jeudi et vendredi matin 

Objectif

Au travers des sujets proposés cet atelier abordera les aspects méthodologiques, théoriques et plastiques, du développement d’une « écriture » formelle et textuelle à l’articulation d’un langage plastique et d’une pensée, édités au sein d’un dispositif de diffusion/monstration.

Contenu

Monstre, le terme vient du latin monstrare (monstro, avi, atum), qui signifie « montrer », « indiquer », et monstrum (rattaché au verbe monere « avertir »), non forcément péjoratif.

C'est aussi un brouillon de maquette crayonnée sur une feuille de papier.

Parfois admirable, fantastique ou horrifique, la figure cathartique du monstre nous intéressera enfin par ce qu’elle dit de la norme qui la définit, par les sentiments qu’elle révèle, par les imaginaires qu’elle convoque et permet, agissant comme un miroir déformant de notre société questionnant des standards, formats et canons esthétiques de genre, de formes et de pensées.

Ponctuellement, l’ensemble des travaux plastiques et des archives personnelles développés feront l'objet d’un travail de diffusion et de monstration collectives.

À partir d’œuvres, de fiction(s), d’expositions et d’éléments historiques, nous tenterons d’analyser comment ces différentes propositions et expériences influencent notre rapport au réel comme à l’imaginaire. L’étudiant.e devra tirer profit de ces apports et échanges pour mettre en place un travail plastique nourri de ses propres questionnements et des enjeux liés à sa pratique.

La réalisation de dispositifs édités sera éclairée et mise en perspective par les liens particuliers entretenus entre textes, fictions et art depuis les avant-gardes.

Méthode

Ainsi, le grand atelier Monstres abordera de manière expérimentale et discursive, les liens et imbrications possibles entre espaces édités, objets imprimés et productions plastiques, leur mode d’apparition ou d’activation, comme leur(s) contexte(s) de diffusion. De l’unique au multiple, du standard au particulier, du singulier au collectif, nous envisagerons donc les relations entre adresse, dispositifs et réception par un destinataire qu’il soit spectateur, lecteur, usager, etc.

Évaluation

Suivi de l’avancée des travaux : qualité des recherches et expérimentations menées, engagement et participation, présence.

Bilans semestriels : Origine et évolution des projets, qualités plastiques des réalisations, distance critique, documentation et références.